Anagura
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Anagura

Le manoir de la famille Seïgura
 
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 Retour d'un vampire en son domaine

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Rochel
Ange inorganique
Rochel


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Date d'inscription : 30/05/2005

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MessageSujet: Retour d'un vampire en son domaine   Retour d'un vampire en son domaine EmptyVen 24 Fév à 2:37

[HRP : La scène se passe à travers plusieurs pièces du manoir, ne voulant pas la découper elle est présentée en entier ici, les changements de salles sont indiqués...]

Nombre d'années s'étaient écoulées depuis la dernière fois ou ses larges pupilles vertes avaient pu embrasser la massive silhouette des contours d'Anagura.
Un manoir, le leur, nommé par lui et son cher Lucifel alors qu'il était encore enfant.
Anagura.
L'infernal nom que donnent les anges au domaine du plus beau d'entre eux : Satan le suprême. Un nom qui avait ressurgit du fin fond de la mémoire du jeune hybride depuis les infinis méandres de sa sinistre mémoire...


*Me voici, chère demeure, je reviens en tes murs, mais ne fait que passer...*

Songea-t-il, un mince étirement de ses lèvres fines signifiant un sourire un brin nostalgique.

Effleurant de ses doigts minces et forts les pierres noircies qui ceinturaient le chemin menant à la herse, il laissa les souvenirs affluer en lui.

Le sombre temps de son enfance où il se laissait mener par la main par les servantes et apprentis.
Son teins trop pâle et ses prunelles verdoyantes irradiantes d'innocence suffisaient très souvent à endormir la méfiance des sous-fifres.
Comment en effet pouvoir soupçonner les pulsions malsaines qui poussait ce ravissant bambin aux longues mèches brunes encadrant un visage d'une douceur presque féminine à dorloter les jeunes personnes pour ensuite s'assurer de les perde ?
De trop longues promenades se soldaient en effet très souvent par de mystérieuses disparitions, mais, étrangement, l'enfant Rochel retrouvait toujours le chemin de sa chambre. Son seigneur et père Lucifel ne s'inquiétait guère de ces aléas de main d'oeuvre qui lui permettait, comme il le disait lui-même, de "renouveler ses stocks". Et quand, au hasard d'une promenade nocturne romantique avec sa bien aimée d'alors, il trouvait l'enfant au sommet de son arbre bicentenaire fétiche, couvert d'un sang qui n'était pas le sien, ses beaux vêtements déchirés tenant encore autour de ses membres élancés et blancs par on ne sait quel miracle, il lui souriait parfois de ses belles canines, et le petit Rochel lui rendait un sourire égal.
Ils se comprenaient sans pourtant se parler.

Il en avait toujours été ainsi.

L'adulte qu'il était devenu ne versa aucune larme à ses heureuses pensées.
A peine un battement de ses longs cils courbés sur ses yeux assombris.
Rien de plus...
En tout cas rien de perceptible pour un oeil humain...

Surtout pas l'oeil des gardes quand ils l'aperçurent enfin au détour du sentier.

Sa grande silhouette était enveloppée d'un voile d'ombre, une grande cape découpée dans la nuit qui ne laissait dépasser que ses larges bottes de cuir renforcée de cerclages de fer à plusieurs endroit. Sa démarche n'en restait pas moins souple et décidée : le poids des telles chausses aurait fait chanceler n'importe quel être normalement constitué, mais comparativement, il n'était rien pour une créature vampirique.

Rochel sentait la tourbe s'enfoncer sous ses pieds, sa fraîcheur lui parvenait, son odeur chaude et réconfortante, apaisante...

Lors de leurs parties de chasse, Mélorélie et lui-même avaient souvent finit plus ou moins recouvert de cette terre riche et collante qui, mêlée à l'hémoglobine, formait rapidement une couche épaisse qu'ils allaient ensuite enlever dans la rivière, sous les rayons de la lune mère Hécate...
Mélorélie et son pelage chaud et doux dans lequel il se blottissait, recherchant l'affection désintéressée et aussi naturelle pour elle que les bains de chaires qu'ils s'offraient parfois, déchiquetant la viande pour s'en repaître en sauvages animaux heureux de leur butin durement gagné... Jouer avec la bête pendant des heures.
L'achever lentement.
La regarder se battre pendant de trop longues minutes pour maintenir une vie qui s'enfuyait déjà, alourdissant leurs paupières jusqu'à la chute au sol.
Une chute de trop...
Car alors les fauves se ruait sur elle, n'ayant cure ni de leurs tenues détruites ni du feu dans leurs yeux qui les faisait courir et hurler dans les marres de sang, les dénuait de toute humanité...

Et ensuite, les premiers instants rougissant ou, repus de violence et enfin rassasié, ils prenaient conscience leur quasi-nudité. Rochel mesquin et narquois se moquait parfois d'elle mais n'en ratait pas une. Pour lui donner le change elle ne se gênait pas non plus d'ailleurs...

Ses canines démesurées luirent faiblement sous l'éclat du soir alors qu'il les laissa franchir la barrière de ses lèvres.

Parvenu aux barrières, il stoppa son pas et ferma les yeux quelques fractions de secondes. Quand il les rouvrit, ceux-ci brillaient d'une étrange lueur rouge qui ne lui était pas coutumières. Rejetant obligeamment sa capuche en arrière à la demande des gardes, il laissa se défaire le chignon soigneux qui retenait la toison soyeuse de ses cheveux qui vinrent choir en un imperceptible mouvement d'air autour des angles tranchés de sa mâchoire.

Le garde principal ne marqua aucun mouvement de recul : il était habitué au goût pour le théâtral des habitants de ces lieux qui emmenaient souvent avec eux, de façon naturelle ou forcée selon les cas, une aura sombre et redoutable, revendiquée ou méritée.


Seigneur Rochel... Bien le bonsoir...
Voilà longtemps que nous ne vous avions pas vu...

Le garde prononça ses dernières paroles comme si elles lui avaient malencontreusement échappées. Il baissa les yeux d'un air confus et se hâta d'ouvrir la grille.
Le jeune vampire pencha la tête sur le côté, laissant glisser la pointe de sa langue rouge sur sa bouche claire.


Khorik mon bon ami... Comment as-tu fait pour rester en vie dans cette maison de fou ? Où t'étais-tu donc caché pendant les moments de fureur de mon père et moi qui ont vu la mort de tous tes camarades ?

Il laissa planer un silence gêné entre eux puis reprit, d'un ton plus bas, presque caressant.

Je t'ai manqué Khorik ? Je me demanderai toujours pourquoi Lucifel m'a choisit un homme comme nounou, se réservant la jolie Linoa pour ses besoins personnels... Crois-tu qu'il me prédestinait à lui servir d'amant ?

Il souriait, cependant son expression restait figée. L'homme qui lui faisait face semblait de plus en plus embarrassé, et s'appliquait à tourner sa lourde hache entre ses doigts musclés. Aussi grand que Rochel, il était en revanche beaucoup plus large, et visiblement plus âgé. Ses larges mains trituraient nerveusement son arme peu avenante. Sur son visage buriné, brûlé par le soleil dur du désert, couraient des cicatrices minces et blanchies qui, alliées aux rides, parcheminaient une expression de profonde tristesse. En observant bien on pouvait remarquer qu'elles semblaient faites pas des ongles acérés, et d'autre, ponctions doubles espacées de quelques centimètres, par de longues canines...


Dernière édition par le Mer 1 Mar à 19:03, édité 1 fois
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Rochel
Ange inorganique
Rochel


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MessageSujet: Re: Retour d'un vampire en son domaine   Retour d'un vampire en son domaine EmptyVen 24 Fév à 2:37

Quel âge as-tu à présent mon ami ? Près de soixante ans sans doute ?
Tu m'excusera mais depuis que j'ai quitté la sphère du temps, j'ai du mal à avoir conscience de son effet sur ceux qui ne sont pas mes égaux...

Ses doigts maigres suivaient le tracé de ses yeux le long des cicatrices alors qu'il caressait le visage du garde. Le regard troublé, il semblait rechercher sur ce faciès disgracieux les traits de l'adolescent qui avait veillé sur sa croissance et lui avait fait découvrir les prémices de l'acte d'amour quand Khorik fantasmait encore sur le corps trop pâle du petit elfe aux dents saillantes. Il contemplait en lui les ravages du temps auxquels il n'avait échappé que de justesse, et cela à vrai dire le laissait de glace.
Il ne semblait pas comprendre la douleur que généraient ses paroles dans l'âme de son vis à vis....
Celui-ci semblait littéralement se décomposer sur place : contempler la suprême beauté d'un être maléfique qu'il avait chéri toute ces années et se voir, lui, moisissant, le brisait. Il avait toujours secrètement espéré que le jeune homme lui offre à son tour le don obscur auquel il aspirait tant. Le rejoindre enfin, devenir son infant, son aimé... Mais hélas, quand Rochel accéda au rang de vampire qui semblait destin de toute cette lignée, il l'abandonna. Le relégua au rand de servant qu'il avait toujours tenu avec tant d'assiduité...
Le splendide jeune homme qu'il était devenu sembla mépriser tout ce qui avait été son passé, lui comprit, et noyait son besoin de chaire dans les bras de celui pour lequel il avait toujours soupiré plus ou moins secrètement : son propre créateur, le seigneur de ces lieux.

Le songe de Khorik cessa quand le sublime infant retira ses doigts de sa peau vieillissante. Le vampire lui tendit alors un des regards qu’il se targuait autrefois d’être seul à lui arracher, à la fois langoureux et glacé, promesse de plaisir comme de souffrance.
Tant de stupre dans un être en apparence si angélique avait de quoi choquer, et toujours troubler…

Rochel lui prit la main et l’attira à lui.


Vient Khorik. Je lis dans tes pensées comme dans un libre ouvert, comme toujours… Tu attends de moi que je t’immortalise n’est-il pas ? Tu n’es pas encore laid, je vais le faire sais-tu… ?
Ferme tes paupières et laisse toi porter…
Tu as 18 ans maintenant.
Tu es jeune et fougueux, encore en pleine croissance…
Et je suis ton maître, je te prends contre mon sein pour mieux t’achever…
Laisse-moi prendre ta vie, je te la rendrais au centuple…

Personne ne broncha lorsque le jeune vampire perça avec douceur la peau renfermant la jugulaire de Khorik qui, obéissant et ravie, avait fermé les yeux ainsi que le lui avait commandé la petit prince.
Un frisson d’horreur sans doute, lorsque Rochel allongea le corps froid et à présent serein de celui qui avait veillé ses jours et ses nuits, épongé son front en sueur lors des cauchemars quotidiens et toujours si violents du petit Seïgura, écouté ses discours d’adulte déjà mature alors qu’il n’avait que six années terrestres sans pour autant trop s’effrayer…
Son gardien en somme, qui était déjà partit depuis de longues minutes quand Rochel embrassa ses lèvres sans vie.


Je t’ai délivré vois-tu…
Quelle plus belle fin pouvais-tu souhaiter que te faire achever par celui que tu aimes et qui ne te l’as jamais rendu ?
Voici mon dernier présent Khorik… Ne le sous-estime pas : il est cher à mon cœur.
Je t’ai arraché à la pourriture de ta vie, qui est, somme toute, la pire maladie que tu es pu contracter…

Il se redressa, détacha sa cape et en couvrit le cadavre puis, sans remarquer les regards horrifiés que lui adressaient les compagnons du défunt, il continua sa route vers sa demeure.

Les larges portes toujours semblables.
Une fois poussée, le hall demeuré intact et qu’il avait lui-même dessiné. Ici au coin, le petit prieuré à la gloire d’Hécate qu’il avait édifié pour Ythylolyn lors de ses premières visites.

Ythylolyn, le femme demie-louve…
Elle était apparue un soir on ne sait trop pourquoi. Promise de Gale, ensuite.
Etait-t-elle morte ici la délicate et timide jeune femme qui rougissait à ses regards insistants et lui offrit son sang comme un présent précieux de reconnaissance ? Tuée à son mariage, elle avait été enlevée par Kira pour une raison aussi inexplicable que faire ce peu… Qu’était-elle devenue ? Il ne l’avait pas revue ensuite…

Il tenta un instant de se remémorer la douleur que pouvait ressentir une femme à perdre sa fille, mais stoppa cette réflexion dès qu’il sentit une atroce douleur lanciner son ventre.

Non… Pas maintenant…

Il se reprit vite, passant la main dans une mèche de ses cheveux pour se redonner contenance, et continua sa marche silencieuse.

La décoration attendait toujours d’être refaite, les morceaux de meubles épars gisaient encore au sol, recouverts d’une épaisse poussière. Des portes qui se succédaient…
Ici, la meurtrière entrée de la chambre de la prêtresse. Il s’y arrêta un instant.
Ici, il avait perdu la confiance du seul être qui importait à son âme. Une faiblesse…
Elle était une faiblesse…
Songea-t-il en contemplant la toile qu’il avait lui-même peinte. Elle la représentait dans un appareil des plus simples : il ne l’avait jamais trouvé aussi belle que naturelle, quelques voiles transparents pour masquer ce qui devait l’être (question de convenance) et rien d’autre. Tout simplement magnifique…

Enfin, quelques couloirs plus loin, sa propre chambre…
Le dépôt de copeau qui tenait lieu de porte, le mince rideau, et là, un terrible pandémonium de parchemins, livres, plumes et vêtements, instruments de tortures, armes diverses…
Sans ressentiments aucun, il dépensa plusieurs heures pour entasser soigneusement les centaines de croquis que renfermaient ses murs.

Personne ne s’était jamais donné la peine d’y jeter un œil, fort heureusement d’ailleurs…
Sous lui s’étalaient des années de dessins rageurs, de poèmes de mots qui ne voulaient pas sortir, d’identités trop lourdes à porter qui s’exprimaient sur du papier griffonné en tous sens…
Ici l’ange, là le démon… Le désert, les batailles, et partout la souffrance, jusqu’à l’atroce fin qui cella son destin…

Ne pas se déconcentrer. Fini ce pour quoi tu es venu. Ne faiblit pas Rochel…

Il prit une torche dans le couloir et l’apposa en plusieurs points sur le monceau de parchemins froissés qui s’enflamma instantanément.

Avachit dans un fauteuil à larges bords, il contempla le brasier jusqu’à ce que ne demeure qu’un amas de cendres fumantes, veillant de temps à autre à ce que le feu ne prenne nul par ailleurs.
Il ne prit dans sa chambre que la lame qu’il avait reçut comme cadeau de naissance, puis quitta la pièce comme il en était venu : son geste avait valeur de purgatoire autant que de fuite, il le savait, cependant, même s’il le savait vain, ce geste lui était apparu comme nécessaire…
Le suivant lui, était vital, et lui permettrai de tenir encore un peu, juste le temps nécessaire... Il décrocha une par une les fioles de sang qui pendait aux chainettes d'argent et les vida dans sa gorge. Toutes. Sans exeption.

La chambre de Lucifel…

Statufié devant la couche qui avait vue sa mort et son accession à la jeunesse éternelle, le jeune Seïgura laissa échapper une goutte de sang du creu de ses yeux, une seule, qui vint s’écraser entre les draps de soie.

Soulevant un des draps jusqu'à le porter à son visage, il ferma les yeux et inspira son odeur.
Les vampires ne sentent rien, c'est connut... Cependant sur cette couche, différentes essences... Le musc blanc plus particulièrement, mais aussi Santal, Gingembre, Bois de Rose, Jasmin... Senteurs enchanteresses et multiples qu'un nez autrement fin que le sien n'aurait pu percevoir.
Les exhalaisons de ces capiteux parfums l'enivraient, comme toujours, mais hélas lui rendait trop présent les instants où il avait réellement pu les partager avec l'habitant des lieux...
Son corps mince et léger appuyé sur le sien que des liens trop épais condamnaient à l'immobilité... Ses petites mains emplies d'huiles essentielles qui le parcouraient comme avec l'amusement d'un enfant, contredites par la sévérité sadique de sa mine autoritaire qui régnait en maître incontestée sur sa personne ainsi soumise...
La douceur de sa peau contre la cruauté d'un temps de ses griffes et ses crocs qui toujours laissait ensuite place à un plaisir d'une telle force que le stoïque vampire ne parvenait jamais à rester aussi silencieux et insensible que son amour-propre l'aurait souhaité...
Bien au contraire...

Sans gestes brusques, il choisit deux rubans violines pour attacher son opulente chevelure noire, si sombre en cet instant que les reflets à la craintive lumière en étaient bleutés, en une tresse serrée qui atteignait plus d’un mètre cinquante.
Le froid de l’acier contre sa peau alors qu’il tranche d’un geste presque douloureux sa parure crânienne.
Un frisson quand il passa la main sur sa tête dont la crinière été tombée, mais qu'importe, demain elle serait de nouveau là...

Un présent pour toi, mon ange…

Il déposa la natte sur le lit, long serpent de ténèbres dans une marrée rouge d’une douceur exquise.


J’ose espérer que le temps qui séparera mon écriture de ta lecture de ces mêmes lignes ne sera pas trop étendu…

J’ai du partir.
Je t’ai abandonné…

Mais sache que j’aurai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour te voir revenir… J’ai donné jusqu’au risque de perdre la précieuse puissance que tu m’avais offert, et j’ai du te quitter pour ne pas mourir…
Ai-je eu raison Lucifel ?
Ai-je fait le bon choix en décidant l’égoïsme, ou aurais-je du mourir par amour pour toi une fois encore ?

Ton esprit demeure autour du coup de la prêtresse sous forme de médaillon : pardon de t’avoir réduit à l’état d’esprit enfermé dans un objet mais j’étais trop faible, je n’avais plus la force de te porter… Je n’aurai jamais cru que ta présence puisse me peser pourtant, mais au fur et à mesure que mon sang s’écoulait, je sentais le poids de ta présence m’écraser au point que penser me devenait pénible…
Pourras-tu me pardonner ?
Alors qu’elle a été enlevée au mariage, j’ai du partir chercher l'énergie qui me manquait cruellement, une fois encore je t’ai quitté… Peut-être une fois de trop d’ailleurs, qui sait…

Je dois m'en aller à présent, et n’ai que trop tardé. Nous ne reverrons ma beauté souveraine, car tu me hantes autant que tu ne peux me fuir… Tôt ou tard, ange des ténèbres, nous nous reverrons…

Je t’aime… Pour toujours et jamais, Anthéneos, tu le sais…

Rochel

Un bruissement d’air.
Quelqu'un est-il jamais venu ici ?

Alors que doucement s’éteignent les braisent de la torche négligemment posée au sol, une tresse de cheveux trop brillants roulée autour d’un parchemin disparaissent dans l’obscurité d’une chambre presque vide.

Aucune vie.

Aucune odeur.

Ombre.

Et silence…
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