Je pousse la porte. J'entre dans une pièce immense, aussi bien en superficie quand hauteur. Le sol est une sorte de parquet à la fois chaleureux et ténébreux. A ma gauche se trouve deux fenètres, avec six carreaux à chaques. Je peux apercevoir à-travers, au loin, un saule seul qui fait danser ses feuilles et ses branches, au milieu d'un champs avec pour arrière plan un ciel noir chargé de nuage et d'éclair. Plus en avant, je peux distinguer les barrières entourant une partie de la propriété, et le portail qui tape violemment à chaque bourrasque. L'aller pour arriver au seuil de la porte est parsemé de cailloux et d'herbes. Mes yeux reviennent à nouveau dans la chambre. En face de moi se trouve une armoire, d'un héritage d'un aïeul, elle se composte de trois grandes portes à serrures, avec sur celle du milieu un miroir qui fait tout la hauteur. Je peux distinguer en plein milieu comme des traces de griffures ou je ne sais quoi. Je ne sais d'où elles viennent et je ne tiens pas à le savoir. Sur le coté droit de l'armoire, à peine plus loin se trouve une table avec des bougeoirs de chaques cotés. Tout en m'approchant j'aperçois un rond tracé avec au centre, des cheveux, du sang sec, et une dague. Sur le mur, juste en face des fenêtres, se trouve des inscriptions d'incantations. Plus sur la droite, dans le coin se situe le lit. A cet endroit même je peux tout observer tout les moindres recoins de ma chambre.