|
| Me voilà, les voilà... | |
| | Auteur | Message |
---|
Lucifel Maître des lieux
Nombre de messages : 215 Localisation : Première à gauche après le long corridor tout en haut des escaliers. (attention aux oubliettes) Date d'inscription : 30/05/2005
| Sujet: Me voilà, les voilà... Mer 3 Aoû à 5:52 | |
| Rochel : Je précise car il semble y avoir eu certains problèmes : Lucifel se trouve actuellement dans une petite pièce secrète annexe de la salle de séjour, il faut donc bien connaitre ou avoir de la chance pour en trouver l'entrée, on ne se présente pas comme une fleur éclose...
Le calme hantait le manoir, un calme mortuaire en l’absence de nombreux membres du clan Seïgura. Lucifel seul maître des lieux en compagnie de son fils et de Méléna profitait de ce long répit pour s’adonner à une longue méditation sur ses projets avenir. Nombre de pièce demeuraient abandonnées, seule la salle de séjours et les appartements de résidents présent bénéficiaient d’un réelle entretien et de l’austère commodité de la braise ardente des saules abattus régulièrement pour le confort de la famille.
Les couloir faiblement éclairé, nulles visites n’étaient attendues et la garde elle même avait été réduite à quelques soldats de fortune. Personne ne pensait ici être dérangé surtout en ces temps paisible, tristement paisible, qui régnait dans le désert. Dans le hall quelques candélabre éclairait tout de même le long corridor emprunté exclusivement par les garde et dont la lueur était leur seul réconfort. En effet leur solde réduite vu la faible besogne qui leur était assignée, au sens de leur maître et l’ennuis omniprésent n’était point pour réchauffer les cœurs qui dépérissait peu à peu…
Mais un soir, d’un lune rousse qui se reflétait sur les épaisses parois du manoir trois ombres approchèrent , décidées à perturbé le silence létal des lieux et d’imposer leurs soif de carnage et d’abnégation dans la résidence familial. Dans une étrange facilité ils neutralisèrent les gardes à l’entrée, étrange mais sans doute pas assez à leur goût puisqu’il continuèrent leur hérésie sans se soucier de cette aisance peu ordinaire. Ils osèrent même se séparer, chacun partant à sa guise dans les long couloir de la forteresse, et sans s’alerter d’un si faible accueil. Ils n’y avait aucun doute, c’était bien là la nonchalance des Seïgura…
Un domestique s’approcha d’un air hésitant du lourd ventail qui abritait l’antichambre du maître des lieux, son poing s’abattit timidement sur la cloison de fer. Linoa dans son aisance habituelle, l’entrouvrit à moitié dénudée menaçant le domestique d’un des nombreux athamé de son magister.
- Quelles sont les motifs de ton intrusion ? Ta vie en dépend ! - Je dois à tout prix parler au seigneur, trois individus se sont introduit dans le manoir et errent dans les couloirs…
Linoa connaissait le tempérament de son maître, et une telle phrase ne pouvait être considéré à son sens premier…
- Bien entre…
Le domestique s’introduisit prudemment, mais à ses dépend car la lame s’abattit en son cœur le laissant éructé un bref gémissement avant de s’étaler sur le sol et de se vider de son sang…
- Voilà le prix de ton audace pauvre fou !
Linoa pénétra discrètement dans l’antre de son maître pour se poster à son chevet, se dernier était allongé sur sa couche somnolent dans de profond onirismes dû à la forte dose de laudamun ingérée. La servante s’entrouvrit le poignet et porta la veine ensanglanté aux lèvres de son maître qui envoûté par l’exhalaison qui envahissait son palet, s’arracha des bras de Morphée et ouvra les paupière…
- Mon amour, il y a paraît-il des intrus en vos murs. Un apprenti à jugé bon de vous déranger pour cela, il gît désormais sur les dalles de l’antichambre… Mais je préfère quand même vous avertir si cela pouvait susciter chez vous quelconque intérêt…
Lucifel sans dire mot se relava lourdement et enfila une robe de soie carminée pour couvrir la chair froide de son corps. Essuyant d’un geste délicat les quelques goûtes de sang qui perlaient encore sur ses lèvres. S’apprêtant à accueillir les importun il donna tout de même quelques directives.
- Fais prévenir Rochel, qu’il profite de cette occasion pour expérimenter ses dons de prédateur et qu’il choisisse le plus jeune d’entre eux comme victime…
Il quitta la pièce avec légèreté se dirigent naturellement vers la salle de séjours usant des passes secrètes qu’il avait lui même fait édifier. Il avait sans mal devancé les visiteurs sans risque d’être repéré et pénétra dans le living-room avec le bénéfice de la surprise. Se dissimulant dans un sombre coin de la pièce il se contenta d’attendre que quelqu’un daigne de présenter à ses supplices.
L’attente fut brève, une jeune fille s’aventura dans la pièce avec un zèle déconcertant. Se posant dans un des siège en peau d’elfe propre à la culture noire elfique et sifflotant légèrement sans doute dans l’attente de ses complices. Le piège se referma, le verrou de la porte coulissa avec un crissement strident et Lucifel se jeta dans le dos de sa proie l’étreignant avec vivacité sans lui laisser le temps de laisser échapper ne serait-ce qu’un murmure. Ses croc d’acier tâtèrent la chair satine de le jeune fille sans la fendre mais de manière suffisante à faire entendre sa soif. Un sourire sadique marqua son visage mêlé à la satisfaction d’avoir accomplit son amorce avec facilité, nul ne pourrait les déranger à présent et il était seul maître de la situation…
Entonnant d’un voix calme et suave
- Qui es-tu jeune inconsciente pour tomber aussi facilement entre mes griffes ? | |
| | | Faërrain Invité
| Sujet: Me voila , les voila... Dim 7 Aoû à 0:51 | |
| Faërraina s'était installée et contemplait la pièce.
Soudain elle entendit un bruit et, avant qu'elle n'ait eu le temps d'amorcer le moindre geste de défense, elle se trouva enserrée dans les bras de quelqu'un qui pressait ses crocs de vampire contre son cou. Bouillant intérieurement de s'être laissée surprendre, elle reprit ses esprits et tenta de se dégager, en vain bien sûr. Néanmoins elle s'attendait à être surprise. Et la surprise n'était pas si désagréable que cela... Elle prit alors la parole et dit d'une voix haute et sûre d'elle :
_ Eh bien, je crois que je...
Changeant subitement d'avis et trouvant finalement la situation assez drôle, elle laissa échapper un petit rire et secoua la tête. Ce faisant les crocs de son agresseur effleurèrent sa chair et elle sentit quelques gouttes de son sang s'écouler le long de sa gorge.
La pression des bras qui la maintenait s'était accrue et elle se dit que si elle continuait d'énerver ce vampire elle mourait dans peu de temps.
_ Seigneur, si vous consentiez à me libérer de votre emprise je répondrais à vos questions avec grand plaisir.
Elle savait qu'elle se montrait plus qu' arrogante d'employer un ton aussi léger et teinté de plaisanterie avec le maître des lieux dont elle venait de prendre possession un peu trop librement. Patiemment elle attendit une réaction de ce dernier. Un rictus assez familier se forma sur ses lèvres quand elle pensa que sa réaction pouvait être de saisir la dague qu'elle portait au côté afin de lui enfoncer dans le coeur. Mais Faërraina comptait sur l'arrogance légendaire des Seïgura et surtout sur la curiosité de l'homme qui la retenait pour qu'elle ne meure pas dans les secondes à venir. |
| | | Rochel Ange inorganique
Nombre de messages : 111 Date d'inscription : 30/05/2005
| Sujet: Re: Me voilà, les voilà... Jeu 18 Aoû à 15:50 | |
| Rochel choisit ce moment pour sortir de l'ombre à son tour. - Inutile de l'abîmer Lucifel... A mon habitude j'étais posté dans un sombre recoin du château pour observer à ma guise les allés et venus de chacun, jusqu'à l'arrivée des importuns. Mais jugez par vous-même ! Ne pouvez-vous reconnaître sur les traits de l'impertinente l'arrogance certaine qui se teinte par elle-même d'ironie dans le but de parfaire son image de sombre dominateur ? N'avez-vous déjà pu remarquer ces mimiques ridicules qui se veulent provocantes, ces grands airs suffisants qui voudraient affirmer une personnalité qui n'en a pas besoin ? Ceux qui par leurs actes barbares voudraient se prouver des choses qu'ils possèdent peut-être en réalité mais dont ils ne sont pas conscients... Il s'approcha lentement d'eux, le visage inexpressif, pour observer de plus près les traits de la jeune femme. Il plissa légèrement les yeux, identifiant sans peine sont petit sourire, et étira faiblement ses lèvres de sorte qu'on aurait pu dire s'il s'agissait d'un rictus méprisant ou de satisfaction. Encadrant de ses doigts le visage de son père, il lui releva légèrement la tête, éloignant juste assez la jeune fille de la menace des crocs pour recueillir lui-même les gouttes de sang du bout des lèvres. Puis, s'éloignant de nouveau, il croisa les bras pour observer le charmant tableau formé par le couple. - Il ne serait peut-être pas de bon ton de déclencher une guerre familiale pour une effrontée ce me semble... En revanche, en s'introduisant chez eux de manière aussi démonstrative, peut-être s'attendaient-ils eux-mêmes à l'accueil que vous leur faite ? S'il ne s’agissait de membres de notre famille, je dirai qu'il serait de bon goût de s'en amuser dans notre salle particulière... Ajouta t-il d'un ton suave au possible avec un clin d'oeil entendu à son géniteur. - Peut importe les réponses que vous pourrez concocter demoiselle, quand il suffit de vous observer pour que vous trahissiez de vous-même vos origines... Il s'inclina légèrement, mi-respectueux, mi-moqueur. - En ce qui me concerne, je m'en vais à la rencontre de votre frère... S'il s’agit bien de votre frère, bien entendu... Cependant je doute fortement m'être trompé dans votre identification... Faites-là taire Lucifel... Tout en parlant, il sortit de ses jambières deux longues dagues à lames recourbées en esquissant un sourire purement sadique emprunt de la joie toute enfantine d'un bambin devant son cadeau de Noël. Se dissimulant dans les ombres, il quitta la pièce, laissant là son père et ce qu'il supposait être sa cousine, pour aller quérir son cousin, et referma derrière lui. https://seigura.forumsrpg.com/viewtopic.forum?t=36
Dernière édition par le Lun 22 Aoû à 21:05, édité 1 fois | |
| | | Lucifel Maître des lieux
Nombre de messages : 215 Localisation : Première à gauche après le long corridor tout en haut des escaliers. (attention aux oubliettes) Date d'inscription : 30/05/2005
| Sujet: Re: Me voilà, les voilà... Dim 21 Aoû à 16:56 | |
| La porte close, Lucifel relâcha légèrement l’étreinte bien que les quelques gouttes de sang qui perlaient sur la poitrine de son ôte attirait désormais le plus clair de son attention. Il aurait été facile d’y plonger ses canines et d’y étancher lentement une soif de sang neuf qui manquait cruellement au manoir. Cependant il s’efforça de ne point céder à ses pulsions ne serait-ce encore que pour quelques minutes…
- Tu es donc Faërraina l’auguste descendance que mon frère m’avait caché jusque aujourd’hui.
Sa langue arpentait lentement les plaies encore sanglante de la jeune fille de manière méthodique et passionnée pouvant ressentir les frissons que cela lui procurait. Ses mains avaient délaissé leur prise pour défaire la cuirasse qui ne sciait guère à une jolie dame, s’aventurant ensuite le long de l’échine descendant jusqu’au niveau d’un ceinturon de moyenne facture qui abritait une lame légèrement effilée. Dans un rituel lascif il allégea l’enfant de son équipement ne laissant qu’un haillon de soie fine couvrir sa sombre peau noire elfique. Faërraina se trouvait désormais face au vampire, pouvant voir son visage et la salacité qui habitait son sourire. Nul autres expression qu’un regard lubrique et ses lèvres légèrement plissées qui dévoilaient deux canine d’acier et acérées tel un kriss cérémoniel.
Son visage assombri par la faible lueur des candélabres fut dévoré par un sourire carnassier qui trahissait les lubies perverses du vampire qui ne pouvait laisser passer une telle aubaine d’assouvir ses stupres les plus affirmées.
D’une voix salace et dominatrice
- Te voilà libérée mon enfant… | |
| | | Faërrain Invité
| Sujet: Re: Me voilà, les voilà... Mer 24 Aoû à 23:41 | |
| Faërraina ne pouvait s'empêcher de frissonner, et ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle même la troublait au plus haut point. Le peu de conscience qui lui restait était en quelque sorte bâillonnée par un puissant désir, qui l'empêchait d'amorcer ne serait-ce qu'un geste pour repousser l'être qui se tenait en face d'elle. Lorsqu'il lui avait ôté sa cuirasse, puis son ceinturon, elle était comme paralysée, et absolument plus en état de réfléchir. Elle avait senti les mains du vampire la déshabiller et ce contact ne l'avait pas laissée indifférente. Elle ne songeait plus qu'au contact encore plus troublant et excitant de sa langue sur les morsures qu'il lui avait infligé.
Fixant Lucifel dans les yeux, elle se rapprocha, lascive, presque hypnotisée, toute peur qui aurait pu la retenir ayant disparu. Portant la main à sa gorge, elle recueillit quelques gouttes de sang sur son doigt et les déposa sur les lèvres du vampire. D'une voix mal assurée qui trahissait sa perturbation et surtout son irrésistible envie, elle murmura :
- Eh bien, tu as le don de mettre tes hôtes à nu...
Sa voix prit de l'assurance, et, le rictus aux lèvres, elle se rapprocha encore plus du vampire, qui, elle le voyait, ne résisterait plus très longtemps à ses pulsions sanguinaires. A moins qu'il ait envie de jouer... Elle était à présent si proche de Lucifel qu'elle sentait son souffle sur sa gorge.
- Juste une précision... Je ne me considères pas comme une enfant,cher oncle...
Elle poursuivit d'une voix basse, rendue plus rauque par l'excitation communicative du prédateur aux crocs d'acier.
–Je me demande comment tu résistes à ce sang frais qui s'écoule sous tes yeux... Elle passa doucement sa main dans le cou de Lucifel et la laissa sur sa nuque, attendant que ce dernier assouvisse ses plus sombres perversités. Sa peau était froide, détail qui ne la surprit pas vraiment mais qui retint tout de même son attention.
Soudain elle entendit grincer une porte, et tourna brusquement la tête en direction du bruit. |
| | | Zellion Resident du manoir
Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 05/06/2005
| Sujet: Re: Me voilà, les voilà... Dim 28 Aoû à 15:53 | |
| Zellion regardait Méléna d’un air songeur, quelques souvenirs de leurs beaux jours passés ensemble lui revinrent en tête, même s’il n’avaient guère plus trop de signification désormais, mais cela lui donna le sourire…
*A quel jeu peut bien-t-elle jouer ? Après tout, n’est-ce pas elle qui est partie et m’a délaissé ?…Mais que Cherches-tu donc par ce comportement licencieux, Méléna ? Qu’est ce qui se cache derrière tout ça, derrière toutes ces approches et caresses… ? Que me veux-tu après tout les déboires que tu m’as causés ?
Ton petit jeu m’amuse, je le trouve plutôt intéressant… A te voir on dirait une jeune fille pré pubère… Quant à ce que pense mon frère je m’en moque, après tout il se rie bien de ce que je puis penser, pourquoi n’en ferais-je point de même…
Je suis néanmoins déçu que tu ne m’emmènes pas dans tes quartiers, cela m’aurait …comment dire… Plût de pouvoir profiter de la saveur de ton sang qui serait pour moi comme un nectar…*
Puis suivant Méléna à travers les longs couloirs de cet immense édifice qu’est le Manoir Anagura, qui lui semblait si sinistre, il arriva face à une porte de bois massif, de couleur vermeille assez imposante, elle le fixe quelques instants et lui sourit les yeux emplis de malice…
* Pourquoi me souris-tu donc ? Que cherches-tu à faire ? Enfin tu arrives à ton But…*
Une mèche de mes longs cheveux rouges tomba devant ses yeux, cachant ainsi, pour ne pas changer, son regard, ce qui lui laissait ainsi le loisir d’observer précisément ce que il voulait sans la moindre remarque d’autrui…
L’obscur Drow taciturne tourna la poignée d’or de la porte et pénétra dans la sombre pièce où était présent, son frère de sang, le nommé Lucifel.
Bien qu’il ne le montrait en aucun cas, en effet il ne ressentait presque plus les émotions et encore moins ne les laissait paraître ; il fut toutefois quelque peu surpris de trouver sa fille, quelque peu dénudée se tenir dans une telle posture devant son propre oncle.
* Et bien mon frère ? Après Sashina que tu as enlevé à Mentor, Méléna que tu m’as pris, tu voudrais me prendre ma fille ? Apparemment tu es comme un chien en chaleur, il t’en faut toujours plus…Par contre je me demande ce que ton amante doit bien penser maintenant… L’aurais-tu averti ? Serait-ce pour ça qu’elle revient vers moi ? Bien sur que oui... Je me demande bien ce que tu cherches à prouver, que tu peux avoir toutes les femmes de ce désert ? Après tout pourquoi, il ressemble de plus en plus à un brasier ardent venant de l’enfer, or tu y as ta place… *
L’elfe noir resta donc un moment à contempler ainsi la scène, il ne cherchait ni à entendre la moindre excuse provenant de sa fille, ni même une explication logique venant de son prétendu frère. Il ne se contenta que de ceci, prononcer une seule phrase :
"Ma fille rejoint ton frère et aller m’attendre dans mes appartements, Méléna conduis-les.S il te plait..."
C'est alors qu’il vit l’apprentie de Lucifel, la frêle fille à la peau tendre, Linoa. La tentation fut trop forte lorsque Méléna s’exécuta, il bondit - oui c'était le terme exact car il se déplaça non seulement à pas feutrés mais si rapidement qu’on crut que c'était un saut - sur l’apprentie et commença à boire son sang, goutte à goutte, profitant un maximum d’elle.
Puis il la laissa retomber sur le sol, elle n’était pas morte juste fatiguée qu’on lui ai pris une aussi grande quantité de sang en un seul coup.
* Voilà j’ai attiré ton attention en blessant une de tes esclaves dépravées… On va voir si tu comptes m’écouter maintenant *
"J’ai eu quelques problèmes à l’entrée d’Anagura dit-il avec un sourire, ses canines avant étant toujours sur ses lèvres inférieur, puis avec sa langue il ramassa lentement le sang qui était resté sur le contour de sa bouche.
J’ai permis à mes enfants de s’amuser un peu poursuivit-il, je suppose que tu dois être ravi de rencontrer ta nièce surtout d’après ce que j’ai pu voir…"
Il laissa un moment de répit pour que Lucifel puisse lui répondre. On verra ce qu’il a dire après tout… | |
| | | Lucifel Maître des lieux
Nombre de messages : 215 Localisation : Première à gauche après le long corridor tout en haut des escaliers. (attention aux oubliettes) Date d'inscription : 30/05/2005
| Sujet: Re: Me voilà, les voilà... Sam 3 Sep à 10:59 | |
| Fougueuse, désinvolte, audacieuse et téméraire, voilà des attributs que Faërraina exhibait dignement au sein d’Anagura. L’atmosphère pernicieuse qui hantait la demeure familial jusqu’à s’en imprégner en chacun dans la chair et l’esprit afin de parfaire d’avantage l’aubade incestueuse des Seïgura. Il allait de soit que Faërraina n’avais plus rien d’une enfant, tout au plus un corps fraîchement épanouit qui ne manquerait pas de plaire à son entourage, mais les lunes de leur cycle sempiternel avais corrompu la sylphe d’une noirceur antique et instinctive… Resterait-il un brin d’innocence ou bien les efforts du vampire d’avilissement ne demeureraient qu’un jeu stérile et superflu ?
La main de la jeune femme frôla la chair froide de Lucifel, un contraste soudain entre l’âpre croissance et la stagnation algide, donnant au vampire une sensation filandreuse d’amertume et de doute…
*Il est encore trop tôt…*
Ses canines défirent lentement leur emprise à l’encontre de son cœur fade et assoiffé bien que deux marques étaient visibles sur l’encolure de la jeune femme. Un craquement attira l’attention de Lucifel, la porte s’entrebâilla laissant apparaître Zellion dans son éternelle extravagance… Le silence se fit, la scène demeura ainsi en suspensions durant quelques secondes mais Lucifel ne pu que sourire de se trouver en telle posture sous le nez de son frère. Personne ne pourrait deviner sa défaillance passagère, et l’entrée soudaine de Zellion ne pouvait que farder le motif réel de son renoncement. Un courant d’air envahi la pièce, affolant les flammes des candélabres et débridant la mascarade dont le drow en fut le buccin, de simple directive sur un ton affable nul doute qu’il fut touché en plein cœur mais des quatre spéculateurs ce fut à lui de relancer la donne…
Impatient sans doute il ne tarda pas à sortir de sa manche sa meilleure carte, piètre lokien ferait-il que cela ne donna guerre mieux qu’un brelan d’as, pris par l’appât du gain il dévoila son jeu face à une proie facile et n’en retira guère plus que quelques gorgée de sang… Le sourire narquois n’avais point ternit sur le visage du vampire, il n’en fut qu’attisé devant une telle simagrée, mais il fut très vite invité à poursuivre la partie. Le corps inerte de Linoa fut transporté jusqu’à sa couche par deux apprentis alors que les deux frères se retrouvaient enfin seul.
- Je suis enchanté de voir que vous ayez appris à vous servir de vos canines mon frère, mais votre errance prolongée dans le désert ne vous a manifestement pas appris à manger convenablement. Un sang si pur, qu’il est dommage de le voir étalé sur une bouche crasseuse, plutôt que de massacrer ma garde, peut-être aurait-il été plus judicieux de vous rendre à vos appartements afin de célébrer nos retrouvailles de manière plus présentable, ne serait-ce que pour montrer le bon exemple à votre fille… Je fut moi-même contraint de lui ôter sa vêture de voyage, ne la trouviez vous pas plus ravissante ainsi ?
Lucifel proposa un siège à son frère et fit porter deux calices de lymphe sélénite… | |
| | | Zellion Resident du manoir
Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 05/06/2005
| Sujet: Re: Me voilà, les voilà... Mer 7 Sep à 17:46 | |
| Zellion prit son verre et sirota distraitement le nectar que lui avait si charitablement offert le maître des lieux. Rejetant la tête en arrière afin de chasser la mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux, il dit à son frère d'un ton neutre, le regard dépourvu d'émotions : "Sachez, cher frère, que ma fille n'a nul besoin d'exemple, et si elle désire s'inspirer de quelque tierce personne, elle en jugera seule et sans mon consentement. Comme vous avez pu le constater par vous-même, elle a dépassé le stade de l'enfant qu'il est nécessaire d'éduquer."
Il marqua une pause, bût une gorgée de sang et s'installa plus confortablement dans son siège.
"Pour me faire pardonner mon arrivée dit... légèrement excentrique, je l'avoue, je vais t'apporter un présent. Un très joli cadeau qui devrais te surprendre."
A ces mots, l'ombre d'un sourire passa sur son visage, pour s'estomper aussitôt. Contemplant son verre, il parcourait de ses doigts les gravures du calice, l'air songeur.
"A propos, je voulais te demander... Aimes-tu le feu ? Pour ma part je le trouve très attirant... Au cours de mon errance prolongée, comme tu le dis si bien, j'ai entendu certaines rumeurs qui courent. Des rumeurs te concernant. Il paraîtrait que tu aurais essayé de passer du côté du « Royaume des Morts », mais que tu n'y es pas parvenu. Si l'envie t'en reprend, demande moi, je pourrais certainement t'apporter mon aide..."
Levant les yeux du calice, il fixa son frère du regard et eut un franc sourire.
"Je vais regagner mes appartements afin de rejoindre mes enfants. Nous pourrions ainsi procéder à des présentations plus... officielles."
Zellion se leva et se dirigea vers la porte, qu'il ouvrit. Il sortit sans plus de cérémonial et prit le chemin de sa chambre, son sourire n'ayant toujours pas quitté ses lèvres. | |
| | | Lucifel Maître des lieux
Nombre de messages : 215 Localisation : Première à gauche après le long corridor tout en haut des escaliers. (attention aux oubliettes) Date d'inscription : 30/05/2005
| Sujet: Re: Me voilà, les voilà... Dim 11 Sep à 0:25 | |
| Zellion avait acquis une certaine assurance, cela se ressentais dans sa voix, dans sa conduite, au regard zélé qui habitais son fasciés byzantin. Mais en dépit de cette catagenèse saugrenue sa candeur restait emprunte en son être, si inaltérable si funeste, qui trahissait son allure de délétère aliéné. Sa folie demeurait sa seule arme, si lymphatique et prévisible… Il quitta la pièce d’un pas assuré si bien que Lucifel pu ressentir le sourire sournois qui habitais encore le suçoir piteux de son frère. La porte claqua dans un retentissement sourd, la pièce fut soudainement envahi d’un atmosphère lugubre tandis que le visage du vampire s’obscurcit. Son sourire caustique s’était défilé à l’instar d’une lippe fielleuse, ses yeux falsifié d’une tinte carmine irradiaient un brasier ardent tissé d’animosité et de dégoût déteignant dans la pièce jusqu’à rendre sa haine palpable et cinglante. Kira lui même en rejoignant son maître s’inquiéta quant à sa propre survie. *Tu prétends pouvoir me surprendre frère… Tu ne connais rien de mon calvaire, mais puisque tu semble si prompt à m’offrir la mort il va être temps de te le faire partager !*le fidèle serviteur s’approcha à quelque pas de Lucifel, n’osant parcourir les derniers mètres qui les séparaient, inclinant son corps et étouffant sa voix de manière à n’exprimer qu’un léger murmure pusillanime. - Linoa a succombé maître, sans que nous eussions pu faire le nécessaire. Pardonnez-moi maître j’ai faillis, j’attends désormais votre courroux. Sans même se retourner le vampire ordonna le silence d’un geste saccadé de la main gauche, une inspiration soutenue laissa entendre véhémence, se forçant à maintenir son détachement et sa placidité, son fasciés figé dans une teinte laiteuse et impassible… D’un ton éthéré et élégiaque : - Sa mort était inéluctable, je ne puis consentir à te perdre aussi… En guise de ma clémence prend soin de ne plus me décevoir. Que la crypte soit prête d’ici une heure, je ne souffrirai aucun retard si minime soit il. Kira se retira en silence s’affairant aux agencements de son maître sans tarder tandis que Lucifel emprunta le conduit sous-jacent qui menait à sa chambre… Linoa gisait sur sa couche emprunte d’un mutisme létal son visage latent dévoilait quelques larmes de sang qui perlaient sur le drap de soie fine. Son corps amorphe et glacial arborait une tinte bleuté et séraphique tandis que son âme s’en allait vers les limbes Chemoshiennes. Deux plaies grossière souillaient son encolure encore ensanglantées . *Cela faisait plus de vingt ans que tu étais à mon service, ta docilité et ta douceur t’honorais au point de te hisser au rang de concubine et j’ai fais de toi mon infante… Tu auras servi ton maître jusqu’à te donner la mort, ton sacrifice ne sera vain…*Le vampire enveloppa délicatement le corps dans son linceul avant de l’enduire d’huile de manière rituelle semblant laver le moindre de ses regrets. Son regard était toujours ensorcelé par cette animosité démoniaque à l’égard de son frère tandis que son être se glaçait lentement dans une lactescence mortifère. Deux laquais transportèrent ensuite le corps jusqu’à l’Eden et l’immolèrent sur un autel de fortune. La flamme fulminante s’élevait à travers et la nuit claire et inonda de sa nitescence les hautes parois du manoir. Lucifel impartial observait la cérémonie par la fenêtre de l’antichambre, ses songes se tournant vers l’horizon où Pélor commençait à faire entrée. Un parchemin guindé dans la main droite il pénétra dans ses quartiers et se dirigea vers l’immense penderie, quelques secondes s’écoulèrent où il demeura immobile. Des bruits de pas résonnèrent il pu reconnaître aisément la démarche de Kira. Ce derniers entra dans la loge, s’inclinant de nouveau et empruntant un ton plus assuré que tout à l’heure... - La salle de torture est prête.Sans même se retourner Lucifel actionna le mécanisme de la garde-robe dévoilant un long colimaçon méandrique menant à la crypte secrète, et s’y engouffra… https://seigura.forumsrpg.com/viewtopic.forum?t=46 | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Me voilà, les voilà... | |
| |
| | | | Me voilà, les voilà... | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |