|
| Besoin d'évasion | |
| | Auteur | Message |
---|
Shirka Membre de passage
Nombre de messages : 31 Localisation : Partout et nulle part. Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: Besoin d'évasion Mer 7 Déc à 12:49 | |
| Le soleil se lève comme tout ces autres jours. Mais aujourd'hui, il a un gout amer et triste. Je ne sais que faire de ma journée ou du moins pas envie d'en faire quelque chose. Je sors tout de même de chez moi. Je déambule dans les rues de la commanderie. Aucune sympathie ne m'atteind.
Une envie me viens, donc sans prévenir quiquonque je sors de la ligue et marche. Je marche encore et encore. Voila bientôt 3 jours que je traine sans savoir où je vais je suis même incapable de dire où je me trouve.
J'apperçois une petite fôret, je désire d'y faire une pause. Je m'assoie prêt d'un superbe chêne, il doit avoir environ 200 ou 300 ans. Il est là enraciné, attaché à je ne sais quoi. Il a l'air bien, serein, ce qui me pousse encore une fois à me poser les questions existentielles de la vie à savoir qu'elle est ma place dans ce monde entouré de chacals, de vautours et de traîtres. Je regarde le paysage qui, je l'admets, n'est plutôt pas mal. Je reprends la route, je continue ma marche, je traverse toute sorte de contrée. Certaines sont agréables et d'autres sont plutôt morbides, un peu comme mon état psychique.
J'arrive près d'une sorte de chalet, une petite maisonnette avec sur le côté une petite clairière. Un homme sort et s'assoit sur les marches au devant de la maison. Il me fais signe d'approcher. Je le rejoind et m'assoie juste à ces côtés. Le silence dure, dure encore, il y a juste au loin un bruit de hache ou quelque chose de similaire. Il me prend la main et m'emmène à l'intérieur, mes yeux se posent, dès mon entrée sur les murs. Je suis à la fois émerveillée et à la fois térrorisée. Je n'avais jamais vu de telles choses. Il me demande de m'assoir et me propose de boire quelque chose. Il m'apporte une sorte de brevage bizard et surtout malodorant. Il me dit que les réponses sont à l'intérieur. Je suis dans l'incapacité de refuser, c'est comme si j'étais possédée. Je repose le verre entièrement vide sur la table, je ne cache pas mon envie de vomir, mais cette envie passe rapidement.
Je regarde de nouveau le mur et comprends tout de suite ce que c'est. Je suis toute étonnée, incapable de comprendre se qui se passe. Mais je comprends. Est-ce son brevage? il m'a dit que les réponses se trouvaient à l'intérieure. Je ne pense pas, je pense que de me faire croire que c'était un brevage spécial me pousse à croire ca. Bien sur c'est ça les réponses sont là, elles l'on toujours été. Voilà le but de se brevage. Notre tête est capable de tellement de choses mais nous ne savons nous en servir convenablement. Il s'assoit à mes côté et me dit qu'il m'attendait depuis longtemps. C'est un médecin un peu spécial. Il se sent faible un peu plus de jours en jours. Il souhaite me faire partager son savoir, il ne veut pas que tout disparaisse. Il me fait promettre donc d'essayer de l'utiliser du mieux que je peux. Les jours passeent, ma tête se rempli de savoir, je me surprends à être une élève studieuse et obéissante. La fin approche, je commence à m'attacher à ce petit vieux. Le jour de mon départ, il ne m'accompagne pas à la porte. Il est allongé sur le lit, mort. Sentiments de tristesse, mais en voyant son léger sourire je pars heureuse. Le trajet est long mais je regarde les choses d'un oeil différent je suis, pour résumer, amoureuse de la vie.
Je suis en paix, je vais donc pouvoir retrouver les miens et leur faire partager au mieux mon savoir acquit depuis peu. | |
| | | Lucifel Maître des lieux
Nombre de messages : 215 Localisation : Première à gauche après le long corridor tout en haut des escaliers. (attention aux oubliettes) Date d'inscription : 30/05/2005
| Sujet: Re: Besoin d'évasion Dim 11 Déc à 19:38 | |
| La brume saisissante entourant le haut massif d’Anagura se dissipe lentement au clair de lune. Les nuit fraîche d’hiver ont la vertu d’être limpide et le volcan prospère atténue ses halenées sulfureuses. On le disait endormi, s’étonnerait-on qu’il gronde un jour et fulmine sa colère, châtiant la scandaleusement célèbres famille Seïgura pour ses stupres désormais offerts à la gente adeptienne ?
Il serait peut-être bon de convier Flynn ce jour là, il a sa part de responsabilité dans cette affaire. N’est il pas celui qui a porté le plus grand intérêt à ces étranges mascarades ? Lui qui n’a pourtant jamais foulé le sol rocailleux et infernal du manoir… On ne pouvait pas en dire autant pour bon nombre d’importun. Anagura s’était malgré son atmosphère lugubre, transformé en terre d’accueil pour toutes sortes d’énergumènes : Vampire misogyne et homophone, Fae suicidaire, golem uraniste, prêtresse dévoyée, apprentis désinvoltes et salaces… C’est finalement la famille Seïgura elle même dont on déplorait la présence si ce n’est deux vampires exacerbés fourvoyants leurs hôtes…
Lucifel fût gavé de cette ambiance pernicieuse qu’il avait lui même instauré, exploré jusqu’à la « substantifique moelle » à en atteindre le paroxysme et en découvrir le revers de la médaille. Il fallait purger, laver le vice, assainir l’atma à coup de burin et occire la chair… S’était-il découvert dans son acrimonie fanatique un don de télékinésie, qu’il réduit à néant meubles et richesses en hurlant frénétiquement son adage « Res Mobilis, Res Vilis ! », apprentis et esclaves en pâtirent tout autant …
Ne dit-on pas des vampires qu’ils s’attachent à parfaire leur pénates de sublimes apanages , pour une fois lassé, les abandonner ou les détruire ? Aussi Lucifel n’échappa pas à la règle, et quelque mois suivant le carnage, s’adonna-t-il a restaurer son patrimoine, de manière hautement plus somptueuse… On l’accordera à la folie des grandeurs…
Mais qu’en est-il de l’être lui-même ? Il serait aberrant de définir un vampire par son matérialisme, ne sont-ils pas également les plus grands adeptes de l’esprit torturé ? Le manoir ayant retrouvé sa splendeur, sa « convoitise » partiellement reconquise, que demeurait-il qui le blessait à ce point qu’il restait cloîtré dans ses quartiers, dispensant ses hôtes de ses caprices et extravagances ?
Il méditait. Fasciné par cette aura mystique qui l’entourait, l’embrassait de toute sa magnificence et l’enivrait à l’en rendre chimérique. Du haut de l’aile Nord, il se dressait sur son mirador. Le teint d’albâtre et glacial par sa diète de vitae, les cheveux ondulants dans la brise, le regard portée vers nulle part et partout à la fois, se perdant dans la flore grisante et nacré par les rayons célestes. Sa main droite agencée à plat paume vers les cieux, confinait une aura lumineuse, éclatante, virant au saphir et améthyste… Après plusieurs mois, il la maîtrisait suffisamment pour en envelopper son corps tel un voile protecteur et invulnérable, et en dessous, il pu se permettre de paraître affable et sensible, ses traits radoucit au summum de la féminité. Cela naissait au fond de lui, il ne prendrait désormais plus les armes, son physique d’adonis en était la preuve, il ne tenterait plus de se persuader du contraire… Bientôt il se mettrait en quête de savoir, trouver l’origine de cette nimbe extatique et découvrir l’ampleur de cette vocation. Au désarroi des archiprêtres de sa confession, il doutait de trouver les réponses dans les temples d’Hécate et s’en était déjà éloigné depuis de nombreuses lunes…
La brume saisissante entourant le haut massif d’Anagura se dissipe lentement au clair de lune. Les nuit fraîche d’hiver ont la vertu d’être limpide et le volcan prospère atténue ses halenées sulfureuses. Lucifel de son mirador se perd dans l’horizon, scrutant partout et nulle part, quand une forme anthropique se dessina au loin… | |
| | | | Besoin d'évasion | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |