Grand rassemblement

Shirka était assise dans la grande salle et repensait avec mélancolie à tout les bons moments qu'elle avait passé ici. Les dernières années passées avaient été un peu caotique surtout pour elle. Des petites disputes plus ou moins importante avec les membres de cette grande famille. Mais surtout la disparition de Rochel.

Une grande famille, oh ça oui, qui avait une forte réputation. D'ailleurs qu'en était de cette dernière? Plus personne ne parlait des Seïgura, plus personne ne la craignait, quel dommage pensa Shirka. Il fallait remédier à ça, il fallait que les Seïgura se rejoignent à nouveau, qu'ils soient liés.

Shirka décida donc de donner une réunion à tout les membres de sa famille. Mais combien allait venir? Combien voulais encore tuer Shirka suite à ces actes qui n'était absolument pas contre certains de sa famille. Certes elle avait fait des choix et ne demandait pas qu'on les comprennent mais juste qu'on les acceptes. Elle n'avait pas à présenter d'excuse car elle ne regrettait en rien ces actes, il fallait qu'elle fasse payer au chef des templiers et non aux ligués des templiers. Shirka souhaitait plus que tout pouvoir s'expliquer aupres de ceux qui lui en voulait...

Elle resta assise, méditant...

Les ailes écailleuses d’un dragon percèrent la voûte céleste au dessus de la soufrière d’Anagura. La roche lentement rongée par l’atmosphère acide, à la rendre spongieuse et malsaine. Les formes abruptes de la résidence familiale se dessinent au travers des ombres, tandis que le reptile aborde la plateforme qui se détache de la grande masse rocailleuse.

Le mystérieux cavalier descendit de sa monture, réajustant sur son visage une étoffe de soie sombre, de manière à le couvrir des exhalaisons qu’il n’avait plus affronté depuis de nombreuses lunes. Le manoir était en cloque, ses façades jaunies par le souffre et dégradées par l’érosion du temps. Son sublime aurait mérité une longue rénovation qu’aucun des Seïgura ne s’était donné la peine d’ordonner… Un clan parfaitement à l’image de son siège, qui demandait à la nuit d’hui d’être rénové et couvert d’un élan neuf.

Sans doute Shirka avait-elle ressentie cette nécessité, peut-être l’envisageait-elle autrement, son appel résonnant comme le glas d’une cohésion à faire glousser la gente adeptienne : Beaucoup de ceux qui portèrent le nom des Seïgura, ne demeureront désormais que des fantômes placardés sur les murs des corridors. Le seigneur vampire en éructa un semblant de ris caverneux à l’approche des hauts vantaux d’Anagura. Sans conteste, personne ne l’aurait encore devancé, si ce n’est sa sœur, dépérissant dans le logis familial.

Les battants cédèrent avec fracas, laissant place à la silhouette inébranlable du « Saigneur » sélénite, ses yeux carmin inspectant le hall pour déplorer sévèrement l’absence d’une suite convenable pour l’accueillir « chez lui ».

Haussant les épaules, il acheva son excursion en empruntant le couloir menant au segment principal du manoir, là où attendait sans doute Shirka.
Son intuition ne l’induisant que rarement en erreur, il découvrit effectivement la jeune succube dans le fumoir communément témoin des plus grandes scène de ménage.


Lucifel inclina légèrement la tête et entreprit formuler ses salutations :


- Bien à vous ma sœur, voila des lunes que nous nous étions entrevue. Cela semble funeste de constater qu’il ne demeure des Seïgura, que vous et moi, qui ne soyons désintéressé du sort qui nous pend au nez.

Un sourire écorcha ses lèvres avant qu’il ne reprenne d’un ton parmi les plus péremptoires :

- J’ose croire que nous pourrons enfin établir la vérité sur le vrai fondement de notre clan, et mettre en évidence les ramas qui la gangrènent !

Des cris d’horreur ou plutôt des murmures inconnus venant de loin, se réunissant en un seul et unique ton de voix caverneuse venaient doucement se loger dans l’oreille du vampire, l’avertissant que quelque chose était sur le point de se jouer en un lieu bien précis et quasiment oublié de tous. Anagura, le fameux manoir de la famille Seïgura… Il ouvrit les yeux brusquement, s’en suivit un « cri » mais aucun son ne sortit de sa bouche, enfin du moins rien d’audible pour les elfes, drows ou humains, il s’assit tranquillement sur son lit, penchant la tête dans tout les sens, fermant les yeux, écoutant ce que la voix avait à lui dire, des flashs très courts venaient percuter ses pensées… Il commença à parler ayant toujours les yeux fermés et sa tête qui penchait dans tous les sens, toujours avec un sourire mystérieux aux lèvres ; Lucifel, son jeune Frère, était déjà présent et, à sa grande surprise, Shirka… Sa soi-disant sœur qui avait déjà trahit les siens maintes fois.

« Hummm... Tant de mouvement… Pour pas grand-chose… Allons pourquoi essayer de reconstruire une famille qui est déjà détruite… Pleine de discorde… Où règne la Tromperie et la Haine… Peut-être que cela aura le don de divertir… »

Le drow taciturne se leva alors et regarda son armoire, il l’ouvrit et scruta à l’intérieur afin de trouver des vêtements confortables pour le voyage qu’il allait entreprendre. Son choix se porta tout d’abord sur un haut en résille de couleur blanc, complet entourant ainsi ses mains. Ensuite un pantalon en cuir allait très bien faire l’affaire d’après lui. Il referma la porte de celle-ci et entama son chemin vers les jardins de la demeure d’Erwin. La nuit au RDS était claire et les rayons sélénites chatoyaient la peau douce et froide du vampire. Chibi était tranquillement allongé dans les vastes jardins, sentant la présence de son maître, il releva la tête. Zellion quand lui, lui caressa la tête et monta sur son dos. Avec un impulsion impressionnante, le dragon prit son envol à vitesse rapide afin que le Vampire parvienne à Anagura avant le début du jour. Apres quelques minutes de vol, une silhouette assez importante se profila à l’horizon, celle-ci atterrit peu avant les portes imposantes du hall.

C’est alors que Zellion entra dans le hall avec une certaine satisfaction, allez savoir laquelle, seul lui le savait… Il avançait dans le dédale de couloir de l’Anagura cherchant en quel lieu du manoir pouvait se trouver son Frère et Shirka. Après quelques minutes de recherche dans le château, il finit par entendre des voix qui sortaient de la salle de réunion. Il reconnut la voix de son frère qui usait comme toujours de son autorité, afin de montrer sa détermination mais ce ton trompait beaucoup de monde… Enfin cela dépendait avec qui… C’est à ce moment que Zellion décida de faire son entrée ouvrant la porte doucement afin de bien la faire grincer. Il entra dans la pièce avec ce petit rictus arrogant qui le caractérisait par-dessus tout. C’est alors qu’il prit la parole…

« Vouloir faire renaître de la pourriture une famille ou un clan disparut depuis déjà des lustres n’est il pas que rêve ou illusion éphémère… Tu n’es pas d’accord MON frère… »

Une fois la phrase terminée, son regard se posa sur sa Sœur.

« Tiens… Tiens… Tiens… Un visage familier qui jadis avait une grande valeur à mes yeux, mais maintenant ne m’inspire que… du Mépris… Mais je ferai un effort en cette nuit, je me sens d’humeur clémente… »

Zellion prit place dans un des confortables fauteuils, mettant les coudes sur les rebords entrecroisant les mains et croisant les jambes. Epiant alors les réactions de ses congénères.

Shirka regarda ses frères...

Bien je vois que mon appel vous a toute fois fait sortir de vos trous, vous m'en voyez heureuse. Je tiens à réunir ce semblant de famille afin de mettre les choses au claires. Zellion, merci pour tes petites phrases très pitoresques à mes yeux. Si tu es assez stupide pour croire que je suis une traitresse et bien va, je n'irai point à l'encontre de cela. Certes certains de mes actes ont pu engendrer en toi de l'incompréhension, mais je n'ai pas souvenir que tu sois venu me trouver pour comprendre.

Il n'y avait certes pas grand chose à comprendre, sauf peut être un appel, mais ça aussi tu ne l'a point compris. Très peu de chance pour moi car beaucoup de Seïgura étaient en d'autres lieux à ce moment, mais toi, toi Zellion Seïgura, toi le frère qui m'a toujours promis protection et attention, t'es tu soucié une fois, une seule fois, de ma situation, de cet appel à l'aide que tu as laissé de côté.

Vous êtes les deux ici, mes deux frères, les hommes que j'ai toujours respectés et aimés, alors Zellion ne me parle pas de traitrise, je suis capable de beaucoup de chose, oui, mais certainement pas de traitrise auprès de ma famille. Car si pour toi les Seïgura ne veulent rien dire pour moi oui, nous avons toujours été plus fort ensemble, souvenez vous du temps où le chuchotement Seïgura refroidissait les âmes, le temps où nous savions nous parler.


Shirka s'avança vers la fenêtre resta quelques instant devant puis regarda SES frères

Pile ou face avait reçus le faire par de réunion au manoir des Seiguras.

Voila de nombreuse année qu il avait quitter le château, ou tous semblais fous et se divertissaient les un les autres entre inceste et beuverie, Pile ou face est un homme de toute simplicité, mais toujours fidèle pour apporté son aide, certainement pour cela qu il avait promis de ne jamais revenir ici…

Mais suite a l appelle il se sentait tenter d y aller, car il avait des comptes a régler. Certain comme Lucifel ne le considérai pas comme un Seigura, car il avait été adopter par Angel Face des année plus tôt. Et que ce dernier voulait une famille forte et sans bâtards, mais peu être devrait t il se retourner et voir combien de fils et fille il a laisser dans l oublis, fils naquis d orgie et d abus sur les servantes.



Il arriva dans le manoirs il était toujours le même, pas changer du tout, toujours cette foret noir qui le protégeai de toute intrusion, toujours se mauvais goût dans le style de l architecture, et les volets rose jurai complètement avec les gargouille quelques mettre plus haut…

Pile ou Face entra, et entendis les bruits de discutions et s approcha. Il entra et vis Lucifel, Zelion et Shirka.

- Bien le bonjours a vous la famille, tien Luci, la dernière fois que je tes vus tu te trimbalais avec un caleçons et me demandai qu elle était la raison de mon départ… Toi Shirka, sa doit faire moins longtemps, oui je me souviens je te procurai des blanche de bois pour pouvoir agrandir ton domaine, mais quelques année plus tard il étai au mains de nos ennemis, qui en avait profiter pour prendre Fanelia, je mettrai sa sur le compte de ta jeunesse, pour ne pas dire connerie… Quand a toi Zelion, c est dans de bien triste circonstance qu on été nos dernière rencontre, et je tien encore a dire que je m en excuses, mais tu aurais défendu comme moi ton territoire.
Voila maintenant que tout est dit, je me retire dans ma chambres, si elle n a pas été mise en service comme débarra.



Et Pile ou Face sortit de la pièce et se dirigea vers sa chambre...

Tokkô avait quitté son sanctuaire en sous-sol mourru, nul doute que personne n’allait remarquer sont départ.

Un pas lourd ce fît entendre

La démone entra dans la pièce dévoila sont identité a la lumière des chandelle allumé pour l’occasion. Elle n’avait pas changer avec les année si ce n’est le bandeau qu’elle portait sur les yeux, était t’elle devenu aveugle ?

La démone souri devant l’assemblé avant de posé le regard sur chacun comme si elle les voyait a travers sont bandeau.

Nous avons ici une belle brochette de Seigura, qu’elle est donc l’objet de cette rencontre ma fille.

**regarde un peu plus dans la pièce**

Squall n’est donc pas la…

Voila un moment que les deux freres et leur soeurs papotaient, le valet puis tokko firent leur apparition. A l'ombre battant des portes de la grande salle Van attendait, conscient Les souverains devant se faire désirer, la convenance pour le roi Fanelien fût été de se présenter les réjouissances communes faites.

Shirka avait déjà beaucoup parlée, peut-être beaucoup trop. Un léger sourire se profila sur ses lèvres lorsque sa tante parla de zellion comme de son protecteur, lui préférant assassiner les femmes que d'en faire quelque chose de plus délectable. Cet être abject conscient de la présence de son fils de par son état et assassin de sa mère...

Cette pensée l'envahissait, la haine commencait à emporter le drow c'est pourquoi doucement les portes s'ouvrirent laissant entrer Van se calmant progressivement.

Il s'inclina légèrement devant celui qui fut son mentor pour le saluer. Préférant ne pas croiser le regard de son géniteur il observa un moment la compagne de jeux de son grand père.

-Salutations, Chemoshienne!!

Les présences de tokko ainsi que celle de son père allaient le rendre plus fou qu'il ne l'était. Ils représentaient deux horreurs du désert...
Même la traîtrise de shirka l'appaisait. Celle-ci plantée devant la fenêtre le regard dehors, se fit approcher par son neveu qui posa doucement sa tête sur son épaule, les yeux dans le vague, quelques murmures quasi inaudible...

-Finalement vous êtes revenue vers les vôtres. Vous m'avez manqué.

Aucun bruit de pas ne vint se répercuter contre les lourds murs de pierre de la demeure Seïgura.
Pas un son en réalité.
Pas même une respiration.

Perceptible uniquement par les sens les plus aiguisés, un léger bruissement de tissu précéda cependant l'arrivée du visiteur, avant que trois coups secs et brefs ne soient appliqués contre l'épaisse pièce de bois qui barrait l'entrée de la salle de réunion où s'était retranchée la famille.
Il ne fallut que le temps de relever la tête pour que les battants ne s'écartent lentement, sans qu'ils paraissent avoir été poussés.

L'encadrement dégagé ne laissa apparaitre dans un premier temps que la dense obscurité du couloir. Puis une silhouette s'y découpa, le visage masqué par l'ample capuche d'un manteau.
Elle demeura statique un moment, la pluis qui couvrait son vêtement gouttant sur le dallage du sol, puis une voie chaude et rauque dont l'étrangeté n'otaît rien à la troublante féminité vint percer le silence d'un instant.

" J'adresse mes hommages aux membres ici présents des Seïguras. Il ne saurait être plus discourtois, et j'en conviens moi-même à mon grand damn, que de pénétrer dans un manoir seigneurial sans y avoir été invitée ni même annoncée.
Cependant je vous prie de bien vouloir croire que j'étais ignorante de cette réunion avant de pénétrer la pièce. De même, ayant en vain attendue la relève de la garde que mon cheval a dévorée, il m'était difficile de signaler ma présence autrement qu'en m'introduisant seule...
Je vous laisse juger par vous-même de la nécessité dans laquelle j'étais de trouver un abris en cs nuits incertaines..."

Elle fit un pas, s'avançant dans la brillance des chandeliers.
De longues et fines mains s'échappèrent des pans de la toge brune disgracieuse taillée pour le voyage qui la couvrait. Pendant un instant, le clair reflet d'un jeu de lumière sur sa pau d'albâtre donna l'illusion que celle-ci scintillait véritablement.
Elle dégraffa la broche qui maintenait les pans ensembles, rejetant par là même sa capuche en arrière, dévoilant l'être qu'ils masquaient jusque là.
Très grande pour son sexe, elle exprimait par sa stature droite et son port de tête un peu hautain une certaine majestée, qui sait peut-être reflet d'un certain rang.
Sa luxuriante chevelure brune retenue par des chaînes en un chignon complexe se parait à chaque geste de sa part de reflets bleutés.
Cependant, de toute sa personne, ses yeux étaient sans doute la chose qui la plus susceptible d'attirer les regards : deux grandes prunelles carmines piquetées d'or dont le feu s'accordait admirablement avec la robe de brocard qui la couvrait. Si celle-ci était largement dégagée sur une gorge souple et des épaules menues, elle ne laissait en revanche paraitre de ses formes que les volumes.
Et quels volumes !
Car en effet, à sa poitrine épanouie répondait la sphère plus conséquente encore de son ventre, le ventre plein d'une femme bientôt mère.

En un geste protecteur dont le naturel trahissait l'habitude, elle vint croiser ses doigts sur cette plénitude. A son annulaire gauche, on pouvait observer une chevalière représentant deux S entrelacés dans un motif complexe qui n'était pas sans rappeler l'union de deux serpents.

"Mais je manque décidemment à tous mes devoirs... J'ai porté bon nombre de noms dans mon existence, mais appelez-moi Kaëlla Sengir, épouse de Lord Kain Sengir..."

Ajouta-t-elle avec une brève révérence, entravée qu'elle était par ses mois de grossesse.
Se redressant, elle tourna lentement la tête vers le cadet des fils de Squall. Un fin sourire étira ses lèvres savamment soulignées de rouge quand elle croisa son regard, dévoilant des canines d'une invraisemblable longueur dont on aurait presque pu se demander comment elles parvenaient à tenir dans une bouche aux courbes pourtant douces et guères épaisses.

"Nous nous sommes connus dans de lointains passés... Vous m'êtes à maintes reprises redevable de votre existence. A présent, je nécessite votre protection pour la vie qui croît en moi, et m'est bien plus précieuse encore que la mienne... Acceptez-vous ?"

Si son ton demeurait relativement protocolaire, il n'était cependant pas impossible de percevoir l'aura démoniaque couleur d'hémoglobine qui l'entourait, souples voluptes l'encerclant comme autant de preuves muettes du tumulte intérieur violent dont elle était victime.