La vaste salle de séjour rappelle étrangement la taverne, de nombreuse tables, un bar, une fantastique réserve de bière et d’hécate-tombe et un grand feu de cheminée qui réchauffait la pièce avec ardeur.
Au fond une estrade accueillait une ribambelle d’instruments, des banjos, des cithares, des tambourins de diverses tailles ou encore des flûtes et des variétés de cors plus mélodieux que ceux des guerriers. Des muses et musiciens s’alternaient pour jouer un large recueil de chants et de chansonnettes, contant les légendes épiques des anciens et les prophéties à venir .
Dans cette ambiance festive, une fumée envoûtante envahissait la pièce, des herbes fraîches mais aussi le fumet d’un banquet en préparation, les servantes dressaient la table, le festin serait bientôt servi, dans cette antre de tous les plaisirs, les folies bergères étaient à l’affiche. Alors que le vin coule à flot, des filles de joie de toutes races se rapprochaient des ôtes, sur les murs on pouvait admirer de grandes toiles à l’effigie des dieux mythiques tel Aphrodite et Dionysos.
Qu’hécate nous pardonne ces courts instants d’égarement, mais l’amour qu’elle porte à ses enfants ne les dispense pas des ô combien célèbrissimes bacchanales qui sévissent dans ces jours fastes…